Ecaillée, cloquée, craquelée… Votre peinture fraîchement appliquée ne tient pas toutes ses promesses, pire, elle refuse d’adhérer à votre mur ? Apprenez à bien diagnostiquer vos problèmes de peinture et surtout à y échapper.
Avant toute mise en peinture, prenez connaissance de la météo et de la température. En effet, peindre en pleine canicule ou dans le froid affecte le rendu final de vos murs. De même, une pièce mal ventilée ne sera pas idéale pour obtenir un rendu lisse et sans défauts.
Tous les témoins météorologiques sont au verts et vous décelez néanmoins la présence de cloques sur la peinture ? Elles sont souvent dues à de l’humidité. Dans un premier temps, repérez-en l’origine : un dégât des eaux, des remontées capillaires, une isolation et une ventilation défaillantes… Il faut régler le problème avant qu’il ne devienne incontrôlable. L’humidité s’introduit sous la couche de peinture, exerce une pression et fait éclater la peinture sous forme de cloques.
Pensez à utiliser une peinture spécifique pour pièces humides ou anti-condensation.
Si vous peignez sur bois (meuble, bardage), l’apparition de cloques est caractéristique d’un support qui ne respire pas. Optez pour une peinture microporeuse qui favorisera la respirabilité de votre essence de bois.
L'huile et l’eau font rarement bon ménage, sauf dans la vinaigrette. Si la couche de peinture d’origine était une peinture glycéro, dite peinture grasse ou à l’huile, il est peu probable qu’elle s’amalgame ensuite parfaitement avec une peinture acrylique ou hydropliolite (peinture en phase aqueuse).
La peinture refusera d’adhérer. Il est plus que probable qu'elle gonflera et formera une grosse cloque sur le mur d’origine. Anticipez ce problème en décapant soigneusement la peinture glycéro d’origine soit manuellement avec un grattoir, soit en appliquant une couche de décapant. Vous pouvez aussi utiliser une décapeuse thermique.
A l’application, la peinture a produit des petites bulles qui se sont muées en cratères au séchage. Ce phénomène, que l’on nomme moussage, peut être provoqué par un mauvais usage du rouleau. Demandez conseil à un professionnel qui vous aiguillera vers la brosse parfaite : les poils longs sont réservés par exemple aux surfaces irrégulières, les poils courts aux surfaces lisses ou à laquer.
Ces bulles voient aussi leur origine dans un mauvais séchage, particulièrement sur les peintures laquées et glycéros. Prenez votre mal en patience entre deux couches et respectez le temps de séchage de la peinture inscrit sur le pot. Ne vous précipitez pas non plus de peindre juste après avoir lessivé les murs, vous risquerez d’emprisonner les bulles d’eau et de les voir ressortir un peu plus tard sous votre peinture.
Une peinture craquelée est souvent la première alerte avant une peinture qui s’écaille. Avant toute chose, assurez-vous que vous avez bien respecté les instructions d’usage.
Par souci d’économie ou facilité de pose, certains peintres peuvent avoir dilué leur peinture. Cette erreur malheureuse se paie très rapidement : la peinture prend alors la consistance de la farine et ne sèche que très difficilement.
Des plaques qui s’effritent, qui forment des écailles et tombent ? La peinture écaillée est la hantise des peintres, particulièrement si vous appliquez de la peinture mate. Celle-ci étouffe en effet le support, qui réagit par l’effritement et la formation de plaques non adhérentes.
L’idéal si vous avez mis de côté les raisons habituelles (chaleur ou froid, problème de séchage entre deux couches, incompatibilité entre peinture), est de se pencher sur la sous-couche utilisée. Le primaire d’accrochage, son autre nom, résume bien son objectif : il est essentiel pour que votre peinture ne s’en aille pas à la moindre contrariété. Une sous-couche s’applique comme une peinture sur l’enduit de lissage et doit être adaptée au support. Comme la pinture : à chaque support sa spécificité : s'il existe de la sous-couche universelle, il y a également des sous-couches spéciales pour salles de bain, pour placo ou encore pour carrelages.
Une peinture qui n’adhère pas à la surface révèle une incompatibilité entre le support et la peinture. Sur certaines surfaces comme du placo, l’application de tout revêtement est empêchée par la matière même. Ainsi, si vous passez la main sur un mur et recueillez de la poussière sur votre main, ni l’enduit ni la peinture ne pourront adhérer facilement.
Dépoussiérez soigneusement votre support, et si vous constatez qu’il est structurellement poudreux ou farineux (ancienne peinture à la chaux, crépi, mur en plâtre…), il vous faudra passer un durcisseur (ou fixateur). Celui-ci permettra de consolider votre mur s’il est tendre et de permettre l’adhésion de l’enduit sans pour autant étouffer le mur grâce à ses qualités de respirabilité. Généralement, il peut s’appliquer en une couche au rouleau. Bien attendre le séchage avant de passer à l’enduit.
Prenez aussi le temps de bien mélanger votre peinture avant les premières passes. Utilisez un bâton ou mieux, un malaxeur que vous fixez sur un outil électroportatif. Eliminez ensuite les habituels responsables :
Dans la plupart des cas, le plus simple est de repartir de zéro. Car, ajouter une nouvelle couche de peinture ne fera que retarder le problème, en plus de dégrader vos murs.
A vous les joies du décapage puis du ponçage/égrénage de la surface.
En cas de bulles, un passage à la brosse dure permettra de les enlever rapidement.
Passez une couche de primaire d’accrochage ensuite.
Pris suffisamment tôt, un défaut de peinture se rattrape aisément. Il ne vous reste ensuite qu’à poser le bon diagnostic et… reprendre vos brosses et rouleaux !
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