Quel éclairage pour quelle pièce ?

Que vous soyez en construction ou en rénovation, la question de l’éclairage intérieur est cruciale. Selon la pièce, les activités et l’ambiance recherchée, vous devrez adapter le type de lumière et son intensité. Ce guide vous présente les recommandations essentielles pour choisir l’éclairage adapté à chaque pièce de la maison.

Les différents types d’éclairage

  • Éclairage diffus : éclaire toute la pièce de façon homogène (suspension centrale, lustre).
  • Éclairage indirect : lumière projetée sur une surface (plafond, mur) puis réfléchie ; crée une ambiance tamisée.
  • Éclairage direct ou directionnel : lumière ciblée sur un point précis (lampe de chevet, spot de lecture).
  • Éclairage combiné : mélange de plusieurs sources lumineuses (lampadaire avec liseuse intégrée, variateur de lumière).
  • Éclairage de balisage : signale un chemin ou souligne une forme architecturale (marche d’escalier, moulure).

Les pièces de vie : salon, séjour, salle à manger

Ces espaces accueillent plusieurs activités et exigent un éclairage modulable :

  • Éclairage général : suspension ou plafonnier pour une lumière zénithale.
  • Éclairage directionnel : lampe de lecture près d’un fauteuil ou spot au-dessus d’une table basse.
  • Éclairage d’accentuation : spots sur une niche ou un mur texturé.
  • Éclairage décoratif : réglettes LED dans un vaisselier ou sur une étagère.

Température de couleur : privilégiez une lumière chaude (moins de 3300 K) pour une ambiance conviviale. Pour la salle à manger, une lumière chaude mais suffisamment puissante est idéale.

La chambre : confort et intimité

  • Éclairage général : suspension pour circuler sans difficulté.
  • Points lumineux directionnels : lampes de chevet, éclairage de coiffeuse.
  • Éclairage pratique : LED intégrées dans les armoires ou dressings.

Favorisez une ambiance douce et des lumières indirectes pour respecter le rythme du sommeil.

La cuisine : précision et sécurité

  • Plafonnier puissant (température idéale : environ 4000 K).
  • Spots directionnels sur les plans de travail, évier.
  • Lumières intégrées : hotte aspirante, réglettes sous les meubles hauts.
  • Suspensions au-dessus de l’îlot central.

Évitez les lampes à poser au sol. Préférez les accroches murales et spots encastrés.

La salle de bains : sécurité et efficacité

Les règles électriques y sont strictes (AREI - Arrêté Royal du 10/03/1981). Les luminaires doivent respecter un indice de protection (IP) adapté à leur zone :

  • Zone 2 : à 60 cm d’une baignoire/douche, IP44 minimum (plafonniers, spots encastrés).
  • Zone 3 : hors projection directe d’eau, IP21 suffisant (armoires de toilette).

Utilisez des spots encastrés IP44 au-dessus des zones humides. Près du miroir, choisissez des éclairages avec un indice IRC proche de 90 pour une restitution fidèle des couleurs (maquillage, rasage...).

Entrée, couloir, escalier : les pièces de passage

  • Entrée : applique murale ou lampe à poser près du meuble à clés ou du vestiaire. Ajoutez un miroir pour réfléchir la lumière.
  • Couloir : spots encastrés en ligne, éclairage segmenté si le couloir est en angle.
  • Escalier : installez un éclairage puissant, idéalement avec balisage LED sur les marches ou murale pour sécuriser la montée et la descente.

Conclusion : adapter l’éclairage à chaque usage

Un bon éclairage n’est pas uniquement une affaire de style : il conditionne votre confort visuel, votre sécurité et l’ambiance de votre maison. Multipliez les sources lumineuses, adaptez leur intensité et choisissez les bons formats pour chaque zone. N’oubliez pas de tenir compte de la température de couleur et de l’indice de rendu des couleurs (IRC) pour un éclairage agréable et fonctionnel.

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