Rafraîchisseur d’air, climatiseur, ventilateur, faire votre choix dans tous ces appareils vous donne des sueurs froides ? Remettez-vous, voici comment différencier chacun de ces dispositifs de refroidissement de l’air ambiant, et comment opter en toute connaissance de cause pour celui qui sauvera votre été !
Visuellement, climatiseur mobile et rafraichisseur d’air ne se différencient guère : des parallélépipèdes produisant de l’air frais, à brancher au secteur. Mais en coulisses, nous ne sommes pas devant les mêmes technologies :
Côté branchement, les trois appareils seront relativement simples à connecter : une simple prise électrique suffit.
En revanche, il faudra prévoir une évacuation pour le climatiseur mobile : la proximité avec une fenêtre ou une porte est donc requise. La plupart des appareils proposent un kit de calfeutrage permettant de minimiser l’ouverture de l’huisserie : il se présente comme une toile à fermeture éclair. Une fois fixée sur les deux vantaux de la fenêtre avec un velcro, il faut passer la gaine et remonter les glissières pour la bloquer dans l’embrasure. Ainsi, la chaleur extérieure ne rentre pas chez soi, ce qui serait dommage lorsqu’on souhaite faire fonctionner un climatiseur mobile.
Libre à vous en revanche de placer rafraîchisseur d’air ou ventilateur où vous le souhaitez. Prenez garde cependant à ne pas être gêné par le déplacement d’air induit par les pales du ventilateur. La plupart sont dotés de roulettes, rendant leur déplacement aisé. En raison de leur faible puissance, privilégiez un usage dans une petite pièce et non dans un espace ouvert de plus de 50 m².
Une fois que les caractéristiques techniques de chacun sont définies, voyons qui consomme le plus entre climatiseur, ventilateur ou rafraîchisseur d’air.
Un climatiseur mobile favorise un contrôle assez fin de la température de la pièce, mais en contrepartie utilise plus d’énergie que les autres équipements. Ainsi, on compte en moyenne 130 W (ou 100 W pour un climatiseur split) par m² pour bien dimensionner la puissance nécessaire au refroidissement d’une pièce. Pour 20 m², cela correspond à 2 000 W. Il est important de choisir un équipement avec une étiquette énergetique A qui demandera moins d’énergie qu’un autre moins bien noté. Autre indication, le SCOP (coefficient de performance saisonnière) doit être supérieur à 5,1, ce qui signifie qu’un 1 kWh dépensé produit 5,1 kWh d’énergie calorifique.
Attention, si vous choisissez un climatiseur split, il vous faudra faire appel à un professionnel pour l’installation et l’entretenir régulièrement : cette prestation aura une incidence sur le coût global de votre appareil.
A contrario, ventilateurs et rafraîchisseurs d’air ne joueront pas les invités surprise sur la facture d’électricité : avec une moyenne entre 50 et 100 kW, ils sont nettement moins gourmands que les climatiseurs. Leur efficacité sera en revanche moins visible du côté du thermomètre : tous deux n’ont pas d’impact sur la baisse des températures à long terme dans une pièce.
Adeptes du silence, passez votre chemin : à pleine puissance, certains climatiseurs risquent de vous ôter le sommeil. Quelques modèles atteignent en effet jusqu’à 65 dB, soit le bruit d’une conversation animée : pas très adéquat pour s’endormir ! Si besoin, optez pour un appareil de climatisation doté d’une fonction « sleep »ou « silent ».
Les concurrents brasseurs d’air seront plus discrets, avec des moyennes aux alentours de 40 dB. Attention, certains brasseurs d’air professionnels s’avèrent très bruyants, mais leur usage est souvent limité aux ateliers ou aux garages.
Il ne peut être passé sous silence : les conséquences de l’usage d’un climatiseur sur la planète ne sont pas anodines, notamment en raison de rejet de gaz réfrigérant. De plus, cet appareil est gros consommateur d’électricité (1°C de plus dans la température de consigne entraîne une surconsommation de l’équipement) et joue un rôle prépondérant dans l’effet de serre. Considérez plutôt l’achat de ventilateur et/ou partez sur des règles de bonne conduite pour rafraîchir la maison : bien fermer les fenêtres et volets aux moments les plus chauds de la journée, isolez bien les murs…
Côté santé, nombre d’utilisateurs se plaignent de la nocivité de la climatisation pour les bronches ou les muqueuses. Les pouvoirs publics recommandent, pour écarter tout risque de choc thermique, de ne pas baisser de plus de 4°C la température souhaitée par rapport à celle de l’extérieur. Certains climatiseurs associent en outre des dispositifs de purification de l’air ou d’humidificateur. Une option qui n’est pas seulement de confort, à privilégier en cas de fragilité respiratoire.
Si votre région est souvent affectée par des épisodes caniculaires ou que vous êtes très sensible au chaud, considérez l’installation d’une climatisation mobile. En revanche, si l’impact sur la planète vous importe et que vous préférez un dispositif ponctuel pour simplement rafraîchir la pièce, considérez l’achat d’un ventilateur. Pas envie de choisir ? Le rafraîchisseur d’air est un bon compromis.
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